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macron - Page 3

  • Macron démission = Bardella le voilà?

    macron,bardella,démissionJouons un peu avec l'hypothèse que voilà: patatras, Macron démissionne! Je n'y crois pas trop, il n'est pas du genre à se coucher, mais d'un autre côté il y a une seule certitude avec lui: l'inattendu va se produire. Donc, pourquoi ne pas envisager cette possibilité juste pour le plaisir de se triturer les méninges? Pas mal de gens fantasment là-dessus, estimant que c'est la seule manière de sauver la France des griffes du pire monarque que la cinquième galaxie ait jamais connu (disent ils). Comme si une démission allait tout changer par miracle! Mais il y aurait des conséquences, et je doute que ceux qui ne voient les choses qu'à court terme les aient envisagées. Sauf les partisans du Rassemblement National, et on va y revenir.

    Donc voilà, séisme en direct sur toutes les chaînes télé: Macron annonce sa démission. Que se passe t-il dans l'immédiat? L'article 7 de la Constitution prévoit que le Président du Sénat - actuellement Gérard Larcher - assure l'intérim jusqu'à la tenue d'élections anticipées endéans le 20 à 35 jours. Ses pouvoirs sont cependant limités: il ne peut pas dissoudre l'Assemblée Nationale, modifier la constitution ou tenir un référendum. Il assure le service minimum jusqu'à l'élection du nouveau Président.

    Ce serait évidemment un choc politique majeur ouvrant une période d'incertitude encore plus grande que celle que nous vivons actuellement. Je ne sais pas trop comment la Bourse réagirait à cette nouvelle, je ne suis pas assez douée dans ce domaine pour faire des prédictions.

    Quels sont les équilibres politiques qui vont se recomposer à court ou moyen terme? L'ex-camp présidentiel, Renaissance et ses alliés, va se faire dégommer comme à l'exercice aux législatives qui suivront, payant cher l'usure tant institutionnelle (instabilité politique, premiers ministres jetables...) que populaire (défiance vis-à-vis d'un exécutif fort impopulaire). Macron n'a pas formé de successeur, quelqu'un comme Edouard Philippe pourrait tenter de reprendre le flambeau mais bon, toute personne issue de la macronie traînera forcément derrière elle une aura négative de par sa proximité avec l'ex-Président, déjà pas très populaire et qui en plus vient de se barrer. Vae Victis donc.

    La gauche? Entre ceux qui veulent se raccrocher au basques de la LFI et ceux qui ne le veulent pas, elle n'a pas actuellement un cap clair et unifié. Mais le PS a repris du poil de la bête notamment en travaillant sur un budget alternatif à celui du béarnais Bayrou dont la sauce risque de tourner rapidement. Mon confrère Nicolas analyse cette situation bien mieux que moi. 

    A l'extrême-gauche, il est quasi sûr que Mélenchon va se représenter une fois de plus. Il n'est pas du genre à lâcher le morceau, même un pied dans la tombe il continuera de se bercer d'ambitions présidentielles. En outre il a récemment déclaré que la LFI ne soutiendrait aucun gouvernement à part le leur. Question ouverture d'esprit, il ne faut pas compter sur cette clique.

    La droite traditionnelle? Elle est fragmentée et Bruno Retailleau vient à peine de commencer à essayer de rassembler les pièces du puzzle.

    Et il y a le gros morceau: le Rassemblement National, qui compte tenu des sondages actuels a le vent en poupe. L'inéligibilité de Marine Le Pen propulse Jordan Bardella en première ligne.

    Tout ce petit monde va devoir sortir des candidats de son chapeau en quatrième vitesse pour cette "présidentielle express".

    Au premier tour, le RN a de bonnes chances de se retrouver en tête. Au second tour, si Bardella se retrouve face à un candidat issu de la gauche ou du bloc central, va savoir ce qui peut se passer. Je pense qu'il serait d'office favori face à un candidat issu de la macronie vu la grogne et le dégagisme anti-système actuels. Face à un candidat de gauche solide et expérimenté, beaucoup moins. Et dans les deux cas, l'effet castor du barrage républicain jouera. Issue incertaine...

    Si c'est un duel Bardella - Mélenchon, je pense que Bardella a de bonnes chances d'être élu. Un petit coq d'extrême-droite sans expérience à l'Elysée, impossible me direz-vous? Je ne veux pas être condescendante, mais je crois fermement qu'il ne faut pas sous-estimer la puissance des couillons en grand nombre. Attention, je ne méprise pas les électeurs du RN pour autant, simplement je ne crois pas que les conséquences à moyen et long terme d'un Bardella Président soient vraiment comprises. Et pour beaucoup de gens, voter est un processus plus émotionnel que réfléchi, cela fait partie de la nature humaine.

    Toujours pour le plaisir de se faire des noeuds dans le cerveau, supposons que Bardella soit élu. Que se passera t-il? L'Assemblée Nationale reste comme maintenant, composée de macronistes, plus la gauche plus Les Républicains. Cette cohabitation est ingérable, on reste dans un blocage institutionnel. Si Bardella dissout l'AN pour remédier à cela -et c'est quasi certain, il y a de grandes chances que le RN arrive en tête, et nous voilà avec un Président et un gouvernement d'extrême droite.

    Franchement, aucune de ces possibilités ne me fait envie. Et certainement pas la perspective d'ouvrir un boulevard au Rassemblement National. Donc attention à ce que vous souhaitez avec vos histoires de démission, quand même. Le proverbe dit que mieux vaut le diable qu'on connaît que l'ange qu'on ne connaît pas.

     

    A la revoyure,

    Juliette Evola

  • IA et positionnement politique.

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    Certaines personnes (qui se reconnaîtront) adorent jouer avec l'IA pour générer des images. J'ai quant à moi eu la curiosité de demander à ChatGPT d'établir mon positionnement politique sur base de plusieurs axes abordés de façon généraliste: économie, questions sociétales, écologie, immigration, institutions, alliances politiques et proximité avec certaines personnalités politiques. J'ai décrit un tableau global de mes opinions, et ai demandé à l'IA de me poser des questions afin d'affiner ce portrait en fonction des caractéristiques du paysage politique français.

    Le résultat est saisissant de vérité. Je tiens cependant à préciser que l'IA a ses limitations et qu'il ne s'agit que d'un profil théorique, qui sera fortement influencé par la réalité du terrain. En effet, j'ai toujours une vision critique de ce qui se passe, et non une attitude partisane du type "tous derrière le chef sans réfléchir". Ceci n'est donc qu'un portrait valable à l'heure où j'écris ces lignes, un selfie idéologique qui peut très bien évoluer à l'avenir en fonction des développements politiques qui agitent notre pays. Je forme des alliances qui peuvent être remises en question, pas des allégeances aveugles. 

    Et hop, je déballe cash! Voici donc ce que ChatGPT me dit:

    Ton profil général:

    • Économie : libérale, réduction de la dépense publique, liberté au privé.

    • Sociétal : progressiste (droits LGBT, euthanasie, mariage pour tous).

    • Immigration : restrictive, mais sans basculer dans le discours identitaire du RN.

    • Écologie : importante mais secondaire, plutôt par innovation que par régulation étatique.

    • Europe & international : pro-européenne, favorable à l’OTAN mais lucide voire méfiante vis-à-vis des USA

    • Institutions : exécutif fort, présidentiel.

    • Alliances : ni RN, ni LFI, ni droite conservatrice dure.

    • Proximité : Retailleau, Macron, Philippe, Pécresse (mais surtout Macron s'il se positionne en "libéral clair", pas celui du "en même temps" flou).

     

    Position sur l’échiquier politique

    Tu es dans la zone centre-droit libérale-progressiste, pro-européenne et réformiste.
    C’est exactement le créneau que Macron a essayé d’occuper, mais avec parfois des ambiguïtés qui t’agacent. Tu pourrais aussi te retrouver dans une droite républicaine modernisée, type Retailleau/Pécresse si elle reste européenne et libérale.

     

    En résumé

    • Très loin de LFI et du RN.

    • Assez loin de LR version Ciotti/Wauquiez.

    • Compatible avec Horizons (Philippe) et Renaissance (Macron), mais exigeante sur la clarté.

    • Compatible avec certains LR (Retailleau, Pécresse) si ligne libérale/pro-européenne

     

    Tu es donc une libérale européenne progressiste avec une fermeté régalienne, dans la veine de ce qu’on appelle en France le macronisme de droite ou la droite libérale modérée.

     

    Ainsi parla ChatGPT.

     

    Il est intéressant de revenir sur les contradictions entre la théorie et la vie réelle dont je parlais en début de billet. Par exemple, l'IA me donne une bonne proximité avec Edouard Philippe, alors que je ne l'aime pas. Je le considère comme un mou du genou depuis sa déculottade face aux ZADistes de Notre Dame des Landes, et son dernier bouquin (Le prix de nos mensonges), un véritable spectacle d'auto-flagellation et de demande de pardon pour sa proximité avec Macron ne me flattent pas dans le sens du poil. Non pas parce qu'il veut "tuer le père", mais parce que la repentance pleurnicharde, ce n'est pas ma tasse de thé. Regardez Bruno Retailleau par contre, il clashe aussi le Président, mais avec combativité et en proposant des solutions...grosse nuance. Sujet complexe, j'en ferai probablement un billet à l'avenir.

    Et quand on parle d'écologie, ce n'est pas une préoccupation secondaire pour moi, car l'état de notre chère planète bleue me préoccupe. Mais je suis allergique à l'idéologie gauchisante que l'écologie est devenue, donc ici aussi il faut mettre des nuances qui tiennent compte du réel. 

    Ce ne sont que deux exemples, et on peut discuter de chaque axe d'évaluation de mon positionnement politique à l'infini. Je le ferai sans doute en écho de l'actualité, mais j'estime que ce billet est assez long comme çà, je ne vais pas partir dans des hors sujets interminables.

    En conclusion, je pense que pour le coup, ChatGPT ne s'est pas trop mal débrouillé en fonction des variables que je lui ai données.

    A la revoyure,

    Juliette Evola

  • La Terreur sans guillotine: quand la pureté morale devient totalitaire.

    guillotine.jpg
    Je regarde notre époque et je vois des idéaux nobles dévoyés par des passions tranchantes. Des gens qui se croient justes, mais qui répètent les erreurs du passé, habillés de hashtags et de moraline. 
     
    Je pense à Robespierre, à la Terreur, à la guillotine. Et je vois son fantôme rôder dans nos réseaux sociaux, nos militances, nos indignations expéditives.

    Un de mes grand-pères était Juif. De par mon histoire familiale, j’ai grandi avec la mémoire générationnelle d'un beau trou dans mon arbre généalogique, et des silences qui tuent. Je sais ce que c’est que d’être ciblé pour ce qu’on est, pas pour ce qu’on fait. Alors quand je vois des appels à « mettre une balle dans la tête » d’un responsable politique ou des hashtags nostalgiques de « la Veuve » — la guillotine — pour un désaccord sur une réforme… Je ne peux pas me taire. Il est temps de mettre le holà!

    Liberté d’expression ne veut pas dire impunité. Oui, je crois en la liberté d’expression. Mais je crois aussi que certaines paroles sont des actes. Et que banaliser la violence symbolique, c’est préparer le terrain à la violence réelle. L’Histoire nous l’a appris. Encore faut-il vouloir l’écouter.

    La nouvelle Terreur : la culture de la haine déguisée en purisme militant. Elle suit une logique dangereuse :

    Purifier. Exclure. Punir. Réduire l’autre à une faute, un privilège, une identité.

    Et surtout, ne jamais laisser place au doute, à la nuance, à la rédemption. La justice sans doute, c’est la Terreur. La vertu imposée par la peur, c’est la fin de la liberté. Je suis pour la justice, pour l’égalité, pour le respect. Mais je suis contre la haine qui se déguise en vertu. Philippe Bilger développe ce sujet de sa belle plume de magistrat dans un excellent billet sur son blog Justice au Singulier.

    Il n'y a pas si longtemps, un YouTubeur dont je ne citerai pas le nom pour ne pas lui faire de publicité, postait une vidéo où il tirait au calibre 12 sur une cible rebaptisée "électeurs de la LFI". Et disant que Mélenchon mériterait "du plomb dans la tête". Rien que çà! 

    Et que dire des hashtags #MacronLaVeuve, #MacronDécapitation et autres joyeusetés du même genre. Les Robespierre au petit pied sont de sortie en meute, comme tous les lâches, et veulent remplacer les bulletins de vote par le bon vieux rasoir national. Je suppose qu'ils se croient défenseurs de la démocratie et républicains. Scoop: ils ne sont ni l'un, ni l'autre.

    Attention, il y a une grande différence entre la grogne populaire et le lynchage virtuel. Récemment, un copain blogueur traitait Macron de nul, arrogant et insupportable, et c'est son droit le plus strict. On peut aussi employer un vocabulaire bien plus fleuri comme moule à gaufres, bachi-bouzouk, Ostrogoth ou crétin des Alpes, c'est tout à fait acceptable en démocratie. Mais quand on passe aux menaces de mort et aux accusations de haute trahison, une ligne rouge est franchie.

    Non aux violences politiques, d’où qu’elles viennent. Non à l’appel au meurtre déguisé en blague. Non au lynchage numérique. Je veux une liberté de parole critique et exigeante, pas une vertu inquisitrice. Et je refuse de confondre parole militante et fanatisme.

    Il y a longtemps que je ne perds plus mon temps sur les rézozos sociaux, je n'ai que faire des débats stériles en ligne, des dramas et autres shitstorms. Mais si je croise ce genre de comportement toxique dans la vie réelle, j'en demanderai raison, et ce quelle que soit la personnalité publique ciblée.

  • Macron, Destitution, Mélenchon, Illusions.

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    L'ami Mélenchon, décidément très en forme ces derniers temps, se lance dans une nouvelle croisade aux allures de putaclic: demander la destitution d'Emmanuel Macron. Il n'est pas le seul à fantasmer à ce sujet, et nombreux sont ceux qui s'excitent à cette idée, dans l'ignorance la plus totale du fonctionnement de nos institutions. Remettons les pendules à l'heure, voulez-vous? Il est temps de se pencher sur ce que dit notre Constitution, et en particulier l'Article 68:

    Au niveau juridique: le Président de la République peut effectivement être destitué en cas de "manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat". Il ne s'agit pas d'un simple désaccord sur une réforme, un mode de gouvernance, mais de choses bien plus graves, comme par exemple la haute trahison.

    La procédure peut être engagée par l'une ou l'autre des deux Assemblées (Assemblée Nationale et Sénat), et il faut une proposition signée par au moins un dixième des membres de l'Assemblée concernée.

    Ensuite, la proposition doit être adoptée par une majorité des deux tiers des membres de l'Assemblée l'ayant déposée. Si c'est adopté, l'autre Chambre doit alors voter à son tour dans les mêmes conditions.

    Si les deux assemblées sont d'accord après ce premier vote, elle vont se constituer en Haute Cour, composée de tous les parlementaires. Cette Haute Cour décide alors de la destitution, toujours à la majorité des deux tiers.

    Comme vous le voyez, la destitution est hautement improbable, sauf en cas de crise politique si énorme qu'elle génère un consensus global. Faudrait vraiment que Macron foute le feu à l'Elysée avec la Constitution dedans, où qu'il demande à Poutine d'envahir la France avant qu'il ne soit destitué. Bref, çà arrivera quand les poules auront des mandats.

    Le fait de se baser sur un fond de vérité pour générer le buzz est une méthode que Mélenchon connaît bien. Sauf que non, il ne suffit pas d'un dixième des membres d'une des deux Chambres pour virer Macron. C'est juste une illusion entretenue par beaucoup de gens par méconnaissance de la Constitution, et reprise à son compte par la Méluche pour se faire mousser.

  • Blockbuster de la rentrée: Hara Kiri à Matignon.

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    Ce vieux Karl Marx n'avait pas tort sur tout: il nous disait que l'Histoire se répète toujours deux fois, la première fois comme une tragédie et la seconde fois comme une farce. C'est franchement comique que j'aie choisi une illustration du film "Retour vers le futur" pour illustrer mon précédent billet, car ce matin j'ai l'impression d'avoir fait un petit trajet dans la fameuse voiture DMC-12 DeLorean, la machine à remonter le temps de ce film culte. Avec réglage sur le 9 juin 2024, le jour du pari de poker foiré de la dissolution de l'Assemblée Nationale. Quel rapport me direz-vous? Je m'explique:

    Lors de la conférence de presse d'hier, François Bayrou, ayant décrété avec raison que "la France traverse un moment d'hésitation et de trouble", va demander un vote de confiance à l'Assemblée Nationale le 8 septembre histoire de valider le principe d'un effort de 44 milliards de réduction du déficit. Afin de clarifier la situation. Mouais.

    Cela me rappelle furieusement la dissolution de l'Assemblée Nationale l'an dernier, censée elle aussi clarifier la situation suite à la sévère défaite du camp présidentiel aux élections européennes. Cette dramatisation des enjeux, ce coup de poker raté ont eu pour résultat un paysage politique encore plus fragmenté, pas de majorité, bref une instabilité chronique qui risque bien de mener à la chute du gouvernement actuel. Il est évident que les oppositions, LFI et RN en tête, vont voter contre la confiance. Et le PS, à côté de la plaque comme souvent, semble s'aligner sur la LFI. Au moment où j'écris ces lignes, Bruno Retailleau a déclaré que Les Républicains voteront la confiance au gouvernement, mais 100 députés cela ne suffira évidemment pas à sauver les miches de Bayrou.

    Je ne pense pas que jouer à nouveau la dramatisation des enjeux soit la meilleure méthode pour rallier du soutien parlementaire, surtout si les mesures proposées par ce budget ne changent pas par rapport à ce qui avait été annoncé plus tôt, et qui avait déjà provoqué une levée de boucliers.

    Comme Macron il y a un an, Bayrou joue à un jeu dangereux. C'est jouable si on propose des pistes acceptables et négociables à l'opinion, mais ce n'est pas le cas ici. Une déclaration d'Albert Einstein me revient à l'esprit: "La définition de la folie, c'est de faire toujours la même chose en s'attendant à des résultats différents". Je pense que Bayrou est en train de se faire hara-kiri dans la joie et la bonne humeur, et que le gouvernement va probablement tomber. La Bourse de Paris a reculé à -1,9% ce matin, une frilosité qui se fait l'écho de la crainte d'un choc à venir.

    Et après? Trouver un autre Premier Ministre? Cà sera à nouveau la croix et la bannière. Une nouvelle dissolution inéluctable, avec pour résultat probable une Assemblée encore plus hostile et une marge de manoeuvre encore plus réduite pour l'Exécutif, chose qu'un Macron échaudé a publiquement déclaré vouloir éviter? Cà nous pend au nez.

    Bref, je ne sais pas ce que l'avenir proche nous réserve, mais je m'installe dans mon siège avec la ceinture bouclée, les médicaments anti-nausée pris, et des sacs à vomi à portée de la main, car à mon avis cette rentrée va secouer.